À son apogée, Sijilmasa était un riche centre urbain de taille conséquente. L’historien et géographe andalou Abu ‘Ubayd al-Bakri (décédé en 1094) décrivit la ville comme “un mur au douze portes. À l’intérieur se trouvent de belles maisons, nombre d’entre elles possédant un jardin, de magnifiques bâtiments publics, une mosquée aux bases solides, et des bains aux pauvres fondations.” Sur ce fragment de plâtre peint est inscrite une citation du Coran, qui, en entier, signifie: “Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu'elle aura fait, punie du mal qu'elle aura fait.” Il a été découvert à l’emplacement d’une résidence de prestige datant du neuvième ou dixième siècle. Un ou deux siècles plus tard, une mosquée fut construite au même emplacement.